À propos
BIOGRAPHIE
Salomé Dahéron (née en 1999 à la Roche sur Yon) est une artiste pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris entre les arts plastiques et les arts vivants.
Diplômée de l’atelier danse performance des Beaux-Arts de Paris en 2025, elle performe en 2021 pour Lénio Kaklea au CND et pour Boris Charmatz au Grand-Palais éphémère, en 2024 pour Jocelyn Cottencin et Emmanuelle Huynh au Théâtre National de Chaillot et en 2025 pour Anne Collod lors du festival Danse à tous les étages. Ses photographies de performance ont été présentées au festival We Love Green (juin 2025), et ses dessins ont été exposés à ArtVerona (octobre 2025). Elle est lauréate en 2022 de la bourse de dessin Hélène Diamond puis en 2025 de la bourse d’aide à la production Bredin-Prat.
DEMARCHE
Je travaille au croisement de la performance, l’installation, la photographie, la vidéo, le dessin et la broderie. Chaque medium nourrit et influence les autres. Depuis quelques mois, je commence à travailler par cycle d’œuvres où les images, les objets et les gestes fonctionnent ensemble en réseaux.
Il y est question de métamorphoses souterraines, de passages invisibles, d’envers et d’endroit. Quelque chose se dérobe à la vue du spectateur, ne se donne pas à voir directement, pas à l’œil nu. Comme si, toutes ces images et ces matières faisaient signe vers un point absent : le rituel d’un corps en devenir, quelque chose que l’on ne peut voir et qui est en train de se transformer, une mutation sensible, un mystère.
Le motif des sirènes et des créatures liminaires irrigue mes pièces. Je cherche à convoquer, avec des matériaux magiques et rituels (pétales séchés, ronces, sel) des états et des espaces-seuils. Mais ce merveilleux est instable : il est traversé par une inquiétude sourde, un climat de contamination latente, comme si cette douceur, infectée de l’intérieur, ouvrait silencieusement sur un basculement, une forme de magie contaminée.
Mes pièces sont à la lisière du réel et du mythe : mes influences viennent des récits initiatiques et du théâtre postdramatique et performatif, comme celui de Roméo Castellucci avec son sublime inversé, son rapport au sacré corrompu et aux dérèglements symboliques.
Mes recherches aujourd’hui se dirigent vers l’exploration du rapport entre le corps qui performe et la trace de son geste dans l’image ou la partition : qu’est-ce qui, du geste, du corps, continue encore à vivre, à se prolonger en elles ? Quel basculement se produit dans leur statut lorsqu’elles accueillent des corps en train de se transformer ?
Salomé Dahéron (née en 1999 à la Roche sur Yon) est une artiste pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris entre les arts plastiques et les arts vivants.
Diplômée de l’atelier danse performance des Beaux-Arts de Paris en 2025, elle performe en 2021 pour Lénio Kaklea au CND et pour Boris Charmatz au Grand-Palais éphémère, en 2024 pour Jocelyn Cottencin et Emmanuelle Huynh au Théâtre National de Chaillot et en 2025 pour Anne Collod lors du festival Danse à tous les étages. Ses photographies de performance ont été présentées au festival We Love Green (juin 2025), et ses dessins ont été exposés à ArtVerona (octobre 2025). Elle est lauréate en 2022 de la bourse de dessin Hélène Diamond puis en 2025 de la bourse d’aide à la production Bredin-Prat.
DEMARCHE
Je travaille au croisement de la performance, l’installation, la photographie, la vidéo, le dessin et la broderie. Chaque medium nourrit et influence les autres. Depuis quelques mois, je commence à travailler par cycle d’œuvres où les images, les objets et les gestes fonctionnent ensemble en réseaux.
Il y est question de métamorphoses souterraines, de passages invisibles, d’envers et d’endroit. Quelque chose se dérobe à la vue du spectateur, ne se donne pas à voir directement, pas à l’œil nu. Comme si, toutes ces images et ces matières faisaient signe vers un point absent : le rituel d’un corps en devenir, quelque chose que l’on ne peut voir et qui est en train de se transformer, une mutation sensible, un mystère.
Le motif des sirènes et des créatures liminaires irrigue mes pièces. Je cherche à convoquer, avec des matériaux magiques et rituels (pétales séchés, ronces, sel) des états et des espaces-seuils. Mais ce merveilleux est instable : il est traversé par une inquiétude sourde, un climat de contamination latente, comme si cette douceur, infectée de l’intérieur, ouvrait silencieusement sur un basculement, une forme de magie contaminée.
Mes pièces sont à la lisière du réel et du mythe : mes influences viennent des récits initiatiques et du théâtre postdramatique et performatif, comme celui de Roméo Castellucci avec son sublime inversé, son rapport au sacré corrompu et aux dérèglements symboliques.
Mes recherches aujourd’hui se dirigent vers l’exploration du rapport entre le corps qui performe et la trace de son geste dans l’image ou la partition : qu’est-ce qui, du geste, du corps, continue encore à vivre, à se prolonger en elles ? Quel basculement se produit dans leur statut lorsqu’elles accueillent des corps en train de se transformer ?