Partitions de danse pour sirènes 2024 - 2025
Vue de Partitions de danse pour sirènes 1 et 2 dans l’exposition Involuta, 2025, partitions encadrées sous verres noirs, soudures à l’étain, (20 × 27 × 1,5 cm). Crédit photographie : Léonard Berthou.
Les Partitions de danse pour sirènes explore l’idée d’une « partition irrésolue », inspirée des Tableaux instructions de Yoko Ono et adaptées depuis le système de notation chorégraphique Laban.
Ces partitions sont des lieux abstraits : elles existent entre l’écriture du geste et son impossible réalisation.
Je m’intéresse particulièrement aux corps chimériques des sirènes, qui traversent deux mondes et défient les lois de la réalité. Comment créer pour elles un espace poétique dans le langage de la cinétographie Laban ? Cette question a fait l’objet de l’écriture de mon mémoire, avant de prendre la forme d’objets plastiques : une série de partitions encadrées dans du verre.
Je m’intéresse particulièrement aux corps chimériques des sirènes, qui traversent deux mondes et défient les lois de la réalité. Comment créer pour elles un espace poétique dans le langage de la cinétographie Laban ? Cette question a fait l’objet de l’écriture de mon mémoire, avant de prendre la forme d’objets plastiques : une série de partitions encadrées dans du verre.
À l’intérieur des codes de la symbolisation Laban, j’ai inventé mes propres signes. Inspirées des cartes des courants marins, ces partitions pour sirènes sont prises sous verres teintés, noirs, miroirs ou blancs, comme si elles demeuraient
figées sous l’eau ou la glace, à peine perceptibles. Leur cadre est soudé à l’étain. Elles cherchent à rendre sensible un mouvement imperceptible dans
le paysage, comme le passage d’une nuée d’oiseaux ou le glissement d’un banc de poissons sous une surface trouble.
Partition de danse pour sirènes 4, 2025, partition encadrée sous un verre miroir, soudure à l’éain, (20 × 27 × 1,5 cm).